Cas pratiques

Mes cas pratiques m'ont confirmer l'existence des méridiens :

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Lors d’une séance, un enfant de 8 ans m’a montré précisément le trajet complet de la tête aux pieds du méridien de l’Estomac suite à une constipation qui le faisait souffrir, il m'a montré les points E25 utilisé en cas de constipation et le point VC17 utiliser en cas de douleur abdominale, ballonnement et me dis qu'il sent comme un blocage et que la ligne est présente en surface de la peau, j'étais très étonné, je ne pensais pas qu'on pouvait ressentir le méridien ! j'avais plus qu'a suivre les points. Il n’avait pas mangé depuis trois jours, était apathique et présentait en plus aphte douloureux.

Après la séance, il a retrouvé l’appétit, a fini son assiette avec entrain, et dès le lendemain, il allait mieux : il était joyeux et avait enfin pu aller aux toilettes.

Mais la vraie question est : qu’aurait-il vécu si je n’étais pas intervenu ? C’est là toute la complexité de la MTC : il est impossible d’obtenir une preuve tangible de ce qui se serait produit en l’absence de séance.

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Un homme de 80 ans est venu me consulter après plus de 15 jours de constipation persistante, malgré la prise de médicaments qui n’avaient donné aucun résultat.

Le lendemain, il m’appelle, stupéfait : "C’est incroyable, je ne suis plus constipé !"

Depuis, il s’amuse à stimuler les points de temps en temps et trouve un réel réconfort dans cette pratique. J'ai stimulé des points importants comme GI1, 2, 3 et GI4 et E36, E25,E45.

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Quelques mois plus tard, ce monsieur est revenu me voir, cette fois pour un acouphène sifflant qui s’intensifiait avec son anxiété. Il m’a confié : "Il suffit que j’y pense pour que ça s’amplifie." quelques jours après la séance, il a constaté une forte baisse des acouphènes. Il était très satisfait et moi aussi. Points utilisés : TR1,3,4,5,6,17,18,19,21,22 IG 2,3,4,5,17,19, GI1,5,6,11, VB2,3,4,10,11,12,20 et V23, E7 voir photo ---->

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Une femme de 79 ans est venue me consulter pour une fatigue chronique et une sensation de jambes lourdes. Elle avait pour habitude de manger très peu lors des repas, car depuis son adolescence, elle avait pris cette habitude, influencée par la société valorisant la minceur extrême comme un idéal de beauté, après la séance elle a mangé une demi pizza et à réclamé plusieurs fois le dessert, ce qui était à peine croyable.

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Un homme de 62 ans, sportif, me consulte en raison de raideurs dorsales persistantes depuis plus de trois jours. Sa posture est rigide, le dos droit comme un piquet. En observant son dos, je remarque une forte contraction des muscles du rachis. Je commence alors par stimuler le méridien VB, impliqué dans les tensions musculaires. Pendant le travail sur le point VB44 sur le 4ème orteil, il me signale le point VB34, situé sur le côté du genou, connu pour son rôle dans les douleurs lombaires. J’intègre ce point à ma séance avant de terminer par un protocole de réflexologie adapté à ses déséquilibres. Le lendemain, il était déjà capable de parcourir 45 km à vélo.

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Une personne ayant subi une ablation de la vésicule biliaire me consulte, éprouvant des migraines, des troubles du sommeil entre 1h et 3h du matin, des difficultés digestives, ainsi qu'une tendance à l'appréhension et un fort besoin de justice. Sans même l'interroger, j’ai immédiatement identifié ses déséquilibres, ce qui l’a profondément surpris. Le lien était pourtant évident : en analysant la fonction du méridien de la vésicule biliaire et en tenant compte du cycle nycthéméral, on peut anticiper les troubles susceptibles de survenir en son absence. Après la consultation, la personne s'est sentie profondément apaisée et reposée, et a choisi de reprendre rendez-vous.

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Mes réflexions ​​

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Ces réflexions sont le fruit de longues recherches et d’interrogations.

Comment peut-on soulager une personne souffrant d’acouphènes, de constipation ou de troubles digestifs simplement en exerçant une pression sur un point précis du corps ?

Dans ma quête de réponses, je tombe sur un ancien documentaire de France 2 des années 90 sur la médecine chinoise. Une scène attire mon attention : un médecin reçoit un patient souffrant d’une douleur à l’épaule. À ma grande surprise, il lui insère une fine aiguille dans le pied et lui demande de refaire le mouvement. "La douleur est-elle toujours là ?" demande-t-il. Le patient, étonné, lui répond : "Ah, merci, ça va beaucoup mieux !"

Interloqué, je me demande comment une simple aiguille placée dans le pied peut soulager une douleur située à l’épaule. C’est là que réside toute la puissance de la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) : plus de 3000 ans d’histoire et d’accumulation de connaissances.

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Parfois je vois des discussions autour de la MTC, je ne peux m’empêcher de sourire lorsqu’on affirme que la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) n’est pas scientifiquement prouvée. Pourtant, plus de 50 000 études existent à son sujet, et elle est intégrée dans plus de 195 pays à travers le monde.

Elle bénéficie de la reconnaissance de l’OMS, l'UNESCO, la Suisse rembourse les séances de digito-puncture et de réflexologie via son système de santé LaMal, et en Chine, elle est intégrée aux hôpitaux depuis 1958. Même en France, certains établissements hospitaliers disposent de pôles spécialisés en MTC, elle est enseignée à l’université comme une spécialité à part entière.

Ce que j’ai observé, c’est que les pratiques de MTC m’ont profondément aidé, ainsi que mon entourage et mes consultants. C’est tout ce qui compte.

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Je tiens à attirer votre attention sur les formations en acupuncture et en Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC). Personnellement, je n’ai rencontré aucun problème, mais je constate régulièrement que beaucoup de personnes se retrouvent dans des situations délicates après s’être formées auprès de centres peu scrupuleux.

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Il est essentiel de savoir que pour pratiquer légalement l’acupuncture, il faut obligatoirement être médecin, sage-femme ou dentiste. Certains centres proposent des formations à 2 500 € par an sur 5 ans, laissant croire qu’il est possible de s’installer en cabinet sans diplômes de médecine. Or, cela expose les praticiens à de lourdes conséquences, car exercer l’acupuncture sans diplôme médical constitue une pratique illégale de la médecine, ce qui est extrêmement grave.

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On estime que 4 000 à 6 000 personnes en France pratiquent l’acupuncture sans diplôme, ce qui soulève un réel problème. Il est donc primordial de bien se renseigner avant de choisir une formation.

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Pour ma part, je pratique la digito-puncture, une approche non invasive, ce qui permet de l’exercer sans nécessiter 10 années d’études. Néanmoins, une formation sérieuse reste indispensable pour bien comprendre le système des méridiens et garantir une pratique efficace et responsable.